Light for the World a eu le plaisir d’interviewer Martine, représentante du club service Soroptimist De Zes Rozen à Anvers, qui est un fidèle donateur de l’ONG depuis maintenant trois ans. Nous étions curieux de savoir ce qui les avait convaincues de nous choisir dans le vaste paysage des organisations caritatives.
Qui sont les Soroptimistes du club De Zes Rozen ?
Martine : « Nous sommes un club service anversois et composé d’un groupe de femmes qui sont ou ont été actives professionnellement. Notre club fait partie du mouvement féminin international Soroptimist. Notre objectif est de promouvoir le statut des filles et des femmes dans le monde entier en mettant l’accent, entre autres, sur l’éducation, la santé et l’autonomie des femmes. »
Comment la solidarité internationale s’inscrit-elle dans cette vision ?
Martine : « Nous essayons de soutenir des projets de développement et de solidarité tant au niveau local qu’international. Chaque année, nous choisissons quelques projets en tenant compte de critères tels que, par exemple, le niveau du projet (local, national, européen ou international), mais nous réfléchissons également au budget et l’impact que nous pouvons avoir avec celui-ci. »
Comment avez-vous découvert Light for the World ?
Martine : « Nous avons entendu parler de cette ONG par bouche à oreille. Après quelques recherches sur Internet et une présentation de l’ONG par un volontaire, nous nous sommes totalement identifiées à son histoire. Sa mission et ses buts correspondaient à nos propres valeurs et objectifs. »
Quels sont les points communs entre votre club service et Light for the World ?
Martine : « Nous pensons que les soins de santé sont un pilier important de l’émancipation des filles et des femmes. La perte de la vue a un impact considérable sur la vie d’une personne. Non seulement cela l’empêche de poursuivre des études et trouver un emploi, mais compromet également l’autonomie des femmes et des enfants. En pratiquant une opération oculaire, on rend non seulement la vue mais aussi l’autonomie à une personne. Nous avons trouvé ces éléments importants dans le travail de Light for the World. »
Votre soutien à l’ONG est entièrement consacré aux opérations de la cataracte pour les enfants de moins de cinq ans. Pourquoi ce choix ?
Martine : « Tout à fait. En finançant des opérations de la cataracte chez les enfants, notre soutien va bien au-delà des simples soins oculaires. Grâce à une opération, un enfant peut recouvrer la vue, ce qui réduit son risque d’exclusion de sa famille ou de la société. Mais le plus important, c’est que l’enfant puisse retourner sur les bancs de l’école. Grâce à l’éducation, il peut commencer à se développer et trouver plus facilement un emploi par la suite. C’est ainsi qu’il devient autonome.
L’année dernière, nous avons ainsi pu offrir 10 opérations de la cataracte à des enfants. En tant que petit club d’une vingtaine de membres, nous sommes fières de ce résultat. »
10 opérations, c’est déjà beaucoup. Avez-vous pensé qu’il était important d’avoir un grand impact ?
Martine : « Oui, effectivement. Il y a beaucoup d’associations caritatives, car il y a malheureusement assez de misère dans le monde. Toutes ces associations méritent d’être parrainées, ce qui rend le choix difficile. C’est pourquoi nous choisissons soigneusement les organisations pour lesquelles nous savons que notre contribution aura un impact significatif. Nous ne voulons pas être une goutte d’eau dans l’océan. Avec Light for the World, nous avons trouvé un partenariat qui nous permet de faire une réelle différence.
Avec une intervention assez simple et un engagement de ‘seulement’ 150 euros, ce qui n’est pas si cher selon nos critères, on a un impact important sur la vie d’un enfant. Cela rend également le soutien très concret : avec 150 euros, l’enfant peut recouvrer la vue, ce qui contribue à son éducation et son autonomie. En soutenant les enfants, vous investissez dans l’avenir.
Avec 10 opérations de la cataracte pour des enfants cette année, nous avons déjà le sentiment de faire un grand pas, et dans la bonne direction. Nous sommes reconnaissantes de pouvoir le faire pour Light for the World, et nous sommes particulièrement heureuses de pouvoir aider ces enfants à se remettre sur la bonne voie, ce qui est l’essentiel en fin de compte. »
Avez-vous un message à adresser aux autres clubs ou donateurs potentiels ?
Martine : « Nous souhaitons encourager tout le monde à réfléchir à l’importance de la vue. Nos yeux sont essentiels pour ressentir le monde qui nous entoure. Imaginez que vous soyez soudainement incapable de voir, de percevoir la beauté de la vie. C’est une idée terrifiante, non ? La vue n’est pas seulement une question de plaisir sensoriel, mais aussi d’indépendance. Nous croyons fermement à la lutte pour l’émancipation des personnes, y compris pour celles atteintes de déficience visuelle, ici et à l’étranger.
Le travail de Light for the World en Afrique subsaharienne restera donc toujours d’actualité. Il est très important de poursuivre ce travail, avec le soutien de donateurs comme nous et, nous l’espérons, bien d’autres. »
Photo header : Arjan Lock.
