Amoury, 33 ans, est agriculteur et élève ses deux filles avec sa femme. Depuis deux ans, sa vue a progressivement baissé et il est à présent complètement aveugle. Il ne peut plus travailler et est maintenant dépendant de l’aide de sa famille.
« Je dois rester à la maison. Je me sens inutile et j’ai perdu tout espoir, » dit-il avec grande tristesse.
La cataracte entraîne des conséquences considérables. Pour les familles aussi. Les personnes malvoyantes ou aveugles ne sont généralement pas capables de travailler. Elles ne peuvent plus subvenir aux besoins de leur famille, comme Amoury. Elles ont besoin d’une aide constante pour leurs tâches quotidiennes.
Souvent, les enfants et les petits-enfants doivent s’occuper de la personne aveugle ou aller travailler. Ils ne peuvent alors plus aller à l’école, ce qui met en péril leur avenir.
Un jour, Amoury entend une voix annoncer que des dépistages oculaires ont lieu à Dodoma en Tanzanie. Accompagné par sa femme, il y part se faire dépister. Un ophtalmologue l’examine et diagnostique chez lui une cataracte bilatérale. Celle-ci est en fait la conséquence d’un diabète dont Amoury souffre.
L’homme est ensuite opéré pour remplacer son cristallin abîmé. Grâce à cette intervention, il retrouve la vue le lendemain même. Le docteur lui explique qu’il doit régulièrement vérifier le taux de sucre dans son sang et suivre ses instructions pour garantir une bonne santé vu son diabète.
Amoury est si heureux d’avoir retrouvé la vue. Il peut à nouveau travailler la terre et transporter des gens sur sa moto. Il peut donc gagner de l’argent pour nourrir sa famille. Il n’est plus un fardeau pour sa femme et ses enfants. Il est redevenu épanoui, car il peut à nouveau avoir un impact positif dans la vie de ses deux filles. Amoury a retrouvé le sourire, tout comme sa famille.
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