En novembre 2019, Lumière pour le Monde est parti avec trois journalistes, de Het Belang van Limburg, Le Vif et Cathobel, découvrir nos projets au Rwanda. Le pays compte à peine un ophtalmologue par 700.000 habitants. Le travail de Lumière pour le Monde y est donc crucial.
Goalball à Rwamagana
Nous commençons notre voyage par une visite de l’école pour enfants aveugles et malvoyants de Rwamagana. Sur place, les journalistes font connaissance avec le directeur de l’école, Jules Maurice. Il leur explique que 155 enfants y reçoivent un enseignement adapté. La cécité au Rwanda est encore souvent un sujet tabou, considéré également comme une punition divine. Seulement 10 % des enfants atteints de déficience visuelle sont scolarisés. Heureusement, les élèves de Rwamagana reçoivent un enseignement qualitatif et apprennent à vivre de manière autonome.
Les élèves de l’école de Rwamagana pratiquent le goalball, un sport mis au point pour les personnes aveugles et malvoyantes.
Lors de notre arrive à l’école, la finale du tournoi de goalball bat son plein. Un événement palpitant dans une ambiance électrique.
Les journalistes visitent également nos projets d’éducation inclusive. Les professeurs spécialisés accompagnent une cinquantaine d’enfants dans la région de Kabgayi afin qu’ils puissent aller à l’école avec leurs camarades voyants. Nous rencontrons notamment Yvalise, une jeune fille de 15 ans. Elle nous explique que grâce aux lunettes et au télescope qu’elle a reçus de Lumière pour le Monde, elle peut de nouveau suivre en classe.
Uzaïma (à gauche) et Yvalise (à droite) sont toutes deux malvoyantes, mais elle vont à l’école comme les autres grâce à notre projet d’ ‘éducation inclusive’.
Clinique ophtalmologique de Kabgayi
Accompagnés de trois journalistes, nous visitons la clinique ophtalmologique de Kabgayi, soutenue par Lumière pour le Monde. Plus d’une centaine de patients s’y rendent chaque jour. Les journalistes sont très impressionnés par le docteur Théophile Tuyisabe, un travailleur acharné, qui leur confie que lui et ses collègues effectuent quotidiennement des dizaines d’opérations oculaires. Tout le monde est pris en charge, en particulier les plus démunis. Ces derniers ne peuvent souvent pas se payer le transport vers la clinique. C’est pourquoi nous prenons la route vers le sud du pays pour aller chercher deux patients. Nous y rencontrons Juvenal, un homme de 72 ans, qui est devenu progressivement aveugle et souhaiterait travailler de nouveau son lopin de terre. Nous continuons ensuite de rouler pour passer prendre Félicité, une veuve aveugle de 82 ans. Les deux patients sont amenés jusqu’à l’hôpital. L’opération de la cataracte qui sauve la vue durera à peine un quart d’heure.
Le lendemain, sœur Agnes retire leur pansement oculaire. Une joie immense se fait ressentir lorsque Juvenal et Félicité voient de nouveau le monde qui les entoure. Ils discutent avec les journalistes de leurs projets d’avenir, maintenant qu’ils ont retrouvé la vue : « je vais pouvoir de nouveau travailler mon lopin de terre et voir pour la première fois mes petits enfants ». Félicité provoque l’hilarité générale lorsqu’elle s’amuse du fait qu’elle trouve ses propres vêtements et chaussures jolis. Une belle conclusion pour un voyage de presse époustouflant.
Consultez l’article du journal Le Vif
Avec une contribution mensuelle de 20 euros, permettez à un enfant atteint de déficience visuelle d’aller à l’école.
Avec 52 euros, vous offrez une opération de la cataracte qui sauve la vue.
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