Kazimoto est un jeune Congolais de 24 ans. Il habite dans le quartier Don Bosco, près de Lubumbashi, avec ses parents. Pour gagner sa vie, il fabrique et vend de la braise. Cependant, ce travail éreintant ne lui rapporte qu’un modeste revenu.
En raison du confinement, il éprouve encore plus de difficultés pour vendre sa marchandise et joindre les deux bouts.
Suite à un accident de travail, un morceau de bois est venu lui perforer l’œil gauche ! Depuis lors, son œil a gonflé et est tout rouge. Cette blessure le fait terriblement souffrir.
Inquiète, sa grande sœur lui parle de la clinique ophtalmologique Sainte-Yvonne de Lubumbashi. En effet, leur grand-mère y avait subi, il y a quelques temps, une opération réussie de la cataracte. Grâce au soutien de Lumière pour le Monde, la clinique a très bonne réputation dans la région.

Juste avant son opération, Kazimoto souffre énormément de l’œil gauche.
Kazimoto s’y rend donc avec sa tante. Sur place, un infirmier examine son œil et détecte une lésion dans son iris. Le jeune homme doit se faire opérer de toute urgence. Sinon, il risque une infection sévère, qui pourrait même lui faire perdre l’usage de son œil.
Cependant, les difficultés financières du jeune Kazimoto ne lui permettent pas de payer tous les frais de soins et d’opération. Heureusement, après un court entretien, le service social accepte d’intervenir dans le paiement du traitement. Quel soulagement !
Après l’opération de Kazimoto, le Dr Tambwe, ophtalmologue à la clinique Sainte-Yvonne, se dit satisfait du résultat. Il lui donne un très bon pronostic. Plus de souffrance pour le jeune homme, qui ne risque plus de perdre la vue. Il doit simplement continuer de prendre des médicaments pour faciliter le traitement. Il reviendra en fin de semaine pour que le médecin vérifie que tout va bien.
Kazimoto se sent beaucoup mieux. Une fois rentré chez lui, il montrera fièrement le résultat à ses parents.
« Je glorifie le Seigneur pour ma guérison et remercie toute l’équipe pour ce qu’elle a fait pour moi ! » s’exclame-t-il. « Et surtout merci au service social d’avoir accepté de contribuer financièrement à mes soins ! »
La crise du coronavirus a un impact très négatif sur la vie des patients les plus vulnérables, qui doivent de plus en plus faire appel aux services sociaux. De plus, beaucoup d’habitants n’osent plus sortir de chez eux et nos cliniques reçoivent donc moins de patients. Par conséquent, ces dernières voient leurs revenus propres diminuer.Les services sociaux auront donc besoin de moyens supplémentaires pour pouvoir venir en aide au nombre grandissant de patients qui ne peuvent se payer le traitement.
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