Angélique peut enfin finir ses études

    Angélique Nyanzira, une jeune Rwandaise de 19 ans, habite chez ses parents au nord du Rwanda, dans le village de Nyakiriba au district de Burera. Elle a trois sœurs et trois frères et adore cuisiner.

    Depuis deux ans, la vue d’Angélique baisse progressivement. Au début, elle voit des ‘nuages’ devant ses yeux à la lumière du jour. À présent, elle ne voit plus rien du tout. Elle est en troisième année secondaire mais, à cause de sa cécité, elle ne peut plus aller à l’école.

    Aujourd’hui, Angélique vit dans une angoisse permanente. Elle reste toute la journée à la maison et pleure énormément. « C’est comme si le ciel m’était tombé sur la tête, » sanglote-t-elle.
    « J’ai l’impression que Dieu m’a abandonnée. » Heureusement, ses frères et sœurs sont là pour la consoler, mais il est difficile pour elle de leur demander de l’aide chaque fois qu’elle souhaite se déplacer.

    Sa famille s’inquiète de son état et décide de l’emmener au centre de santé local à Kinoni. Là-bas, des infirmiers constatent la gravité de ses problèmes oculaires. Ils la réfèrent, pour des soins spécialisés, à la clinique ophtalmologique de Kabgayi, soutenue par Lumière pour le Monde.

    Angélique a la mine triste lorsque le Dr Tuyisabe l’examine à la clinique de Kabgayi.

    Sur place, le médecin-directeur, le docteur Théophile Tuyisabe, examine ses yeux. Il lui diagnostique une cataracte bilatérale, causée en fait par un diabète. Mais il reste un espoir, une opération oculaire peut lui rendre la vue.

    Angélique n’a jamais vu quiconque retrouver la vue après une cataracte dans son entourage. La jeune fille est dans l’incompréhension et complètement terrifiée à l’idée de se faire opérer. Voyant les doutes qui la parcourent, l’ophtalmologue fait son maximum pour la rassurer et la convaincre de l’efficacité de l’opération. Angélique dialogue également avec d’autres patients de la clinique et se sent finalement prête à se faire opérer.

    Le Dr Tuyisabe opère déjà un premier œil, puis un deuxième le lendemain. Les deux interventions se déroulent correctement. Une fois celles-ci terminées, Angélique se repose une nuit au dortoir de la clinique. Puis, c’est le grand jour : un infirmier vient lui retirer son pansement oculaire.

    Pour Angélique, un miracle s’est déroulé ! Elle a retrouvé la vue et revoit le visage de sa maman ! Finalement, c’est une bonne chose de faire confiance au docteur et son équipe. Quels sont les projets d’Angélique à présent ? Le plus important : poursuivre ses études secondaires. Lorsqu’elle les aura terminées, elle souhaite devenir soit enseignante, soit tailleuse.

    Pour fêter sa vision restaurée, elle a mis une jolie robe colorée. Adieu ce regard triste, Angélique affiche désormais un sourire… angélique !

    Envie d’aider vous aussi des jeunes personnes comme Angélique à retrouver la vue ? Faites un don !